2018, l’année de…

Nous voilà en février que je ne vous avais pas encore parlé de l’objectif de l’année. (phrase grammaticalement incertaine mais qui me plait bien)

2018 sera donc l’année du …. marathon de Paris!

dossard

♣ Quoi?!  42,195km?!

Bon, là ce n’est pas vraiment une surprise, j’aime les longues distances. Et si au début c’était peut être par défaut  (tu la vois la fille qu’on colle au 3 000m pour boucher l’équipe d’athlé à l’UNSS….ou celle qui sursaute au coup de feu du starter au départ du 100m avant de penser à démarrer…coucou c’est moi!), c’est très vite devenu un plaisir.

Il y a aussi le côte mythique de la distance, l’ envie de « cocher la case », et de pouvoir répondre à la sempiternelle question « et alors le marathon c’est pour quand »?  (celle là même qu’on te pose même après avoir bouclé plus de 8h de course…)

Cet objectif marathon est dans les tiroirs depuis quelques années, plus ou moins bien enfoui selon le degré de sportivité de la période, mais avec en point de mire les trente ans! Finalement j’y ai préféré le SparnaTrail et ses 57.7km  et son champagne, mais je suis toujours dans l’année des 30 😉

♣ Quoi?! de la route?!

Entre nous, les derniers mois de ma prépa pour le SparnaTrail, je ne rêvais que de taper un 5k sur route!! Envie de lâcher les chevaux, d’avoir le cœur dans la bouche, de partir en short/tee-shirt, d’avancer sans réflechir…

De torcher ça sans que ça te bouffe tout ton week-end… (ce dernier argument ne tient pas du tout, j’avoue) Mais pour un objectif annuel, il me fallait un peu plus que le 5km du village d’à côté, et que cf les arguments ci-dessus, en route pour Paris et son marathon!

Last but not least, j’ai très très envie de flirter avec le mur. A mesure que j’augmentais les distances en trail, je trouvais progressivement mon rythme, tout en gestion. En grande partie parce que l’objectif n°1 était de finir la course, et en profitant des paysages en prime. Alors oui, il y a du y avoir de grands moments « dépassement de soi », mais je n’ai pas ressenti ce que je lis comme expérience sur  le « mur ». Je me doute que chacun le vit à sa façon, mais le 8 avril je saurai ce qu’il en est pour moi.

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♣ Quoi?! à Paris?!

La coureuse des champs, assumée et fière d’en être… Qui prône les courses « à taille humaine »… Pourquoi donc m’embarquer dans cette cash-machine du marathon de Paris?!

Il y a une raison calendaire, compte tenu des activités météo-sensibles de #marichéri #agridaddy, il m’est beaucoup beaucoup plus simple de caler une prépa pour un marathon de printemps que pour un marathon d’automne.

Ensuite, des raisons logistiques, tant côté hébergement que côté supporter (je compte sur vous!)

Egalement le côté « course populaire ». Je m’explique. J’ai fais mon premier semi-marathon à Dole, charmante ville du Jura. Cette course servait aussi de support aux championnats régionaux. Tu combines petite ville + compet’ d’athlé, et tu comprends où je veux en venir…très peu d’amateurs, loin derrière tout le long et un peu l’impression de ne pas être à la bonne place.

Et pour fini, j’avais testé la formule lors du semi-marathon de Paris. Là où je craignais d’être noyée dans la foule, gênée par les bruits des supporters (oui oui j’aime le silence,  don’t blame me), ce fût tout le contraire! J’ai été complètement transportée par l’ambiance, j’ai pu me mettre dans ma bulle et trouver mon propre rythme au milieu du crowd, … Exception faite des derniers kilomètres où ça devenait difficile de se faufiler au milieu des gens qui se mettent à marcher, cette expérience m’a convaincue dans le choix du premier marathon.

 

Et toi, tu y seras?

 

#42,195YouHaveItInYou

 

4 commentaires sur “2018, l’année de…

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