Le yoga et moi

(illustration de couverture by Margaux Motin)

… une longue histoire de « je t’aime-moi non plus ».

La première fois

que l’on m’a conseillé de m’y intéresser, c’était il y a plus de 10 ans. En prépa concours avec des douleurs aux dos, le médecin m’a suggéré de m’orienter vers le yoga….

Réaction immédiate « non mais ce n’est pas de ça dont j’ai besoin, c’est de me défouler, de taper, de courir, de sauter…pas de faire des »ahummmm » allongée sur un tapis ». « Et puis je suis souple comme une planche »

Déjà que les étirements/assouplissements/méditation de fin d’entrainement au judo (la voie de la souplesse tout ça tout ça – sic) me gonflaient, ce n’était pas pour en plus en faire des séances spécifiquement dédiées.

Et j’en suis restée là pendant plusieurs années.

Il y a 4 ans

quand j’ai repris le sport et plus particulièrement le running, avec la logistique de running mum à gérer, j’ai cherché des petits entrainements à caler facilement à la maison. Evidemment du renfo et de la PPG mais au détour de quelques clics, j’ai aussi commencé quelques vidéos de yoga. Pendant la sieste ou de bonne heure le matin ça passait bien.

Et là, bonjour la surprise… j’avais quasiment plus de courbatures après la session de yoga qu’après la ppg! Bye bye les préjugés de la sieste sur un tapis!

Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai été régulière, mais je pense arriver à une moyenne d’une séance par semaine. Mes préférées étant les « entrainements du jour » de l’appli Asana Rebel, d’une vingtaine de minutes, faciles à glisser au réveil. J’ai aussi trainé sur quelques chaines youtube comme Yoga Fire by Jo ou D-Fine. Je sais qu’il y en a plein d’autres, n’hésite pas à me partager tes bons plans en commentaires!

A mesure que je pratiquais, je progressais et prenais plus de plaisir, je connaissais quelques petits enchainements faciles à reproduire le dimanche soir devant la télé sans forcément sortir le tapis ou brancher l’appli.

Au-delà des bienfaits sur le corps, j’ai aussi rapidement apprécié les effets sur le mental. Ces séances étaient des petites bulles de concentration, d’ancrage, très appréciables pour « poser le cerveau » et dont les bienfaits pouvaient se ré-activer aux moments opportuns.

Un petit bémol quand même sur cette « auto-pratique », j’aurai apprécié avoir des conseils de professionnels pour être certaine de bien faire les postures, ou de bien poser mon souffle.

Il y a quelques mois, j’attaquais ma deuxième grossesse.

J’avais décidé que je ne courrais pas, l’occasion idéale pour me concentrer sur des activités plus « douces », yoga en tête. C’était important pour moi de partir sur une pratique adaptée, ce qui était proposé par le guide Active Mama (proposée par une super maman que je suivais depuis longtemps sur instagram).

Mon RacePack de yoga prénatal par ici

Mais surtout, la sage-femme qui me suit proposait du yoga pré-natal pour les séances de préparation à l’accouchement. J’ai donc pu suivre 6 séances, où on a bien travaillé les postures, le souffle, la concentration. En cours quasi individuel, du grand luxe. Et quel bien ça m’a fait, moi qui avait eu bien du mal à suivre une routine sportive régulière et qui traine donc actuellement un corps tout en chamallow qui douille un peu de tous les côtés.

En conclusion:

Je ne suis toujours pas très souple, mais j’ai pris la peine de découvrir une activité qui me plait et m’apporte beaucoup de bien-être en mode « Mens sana in corpore sano ».

Je sais que ce ne sera pas possible d’avoir une pratique assiduee et régulière avec un.e professeur.e dédiée (je travaille dans 2 villes différentes et habite à la campagne loin). Il n’y a pas de « studio de yoga » qui permet une pratique plus « à la carte » à proximité, et j’avoue être hyper jalouse quand je vois les sessions parisiennes earlymorning.

Pour autant je reconnais que la régularité est un vrai plus, et je réflechi à des formules en ligne avec abonnement, type YoGiLab ou YogiConnect (preneuse de vos retours en commentaires 😉 )

Et je compte sur deux petits alliés pour tenir mes engagements:

• mon #minisupporter de choc. Le livre « yoga pour les enfants » a été super bien accueilli, et en plus ils ont pratiqués au centre aéré
• mon tapis Baya d’amour (oui je mets sur le même plan mon fils et mon tapis de yoga, hum hum). C’est un sport qui demande assez peu de matériel, mais après plusieurs années sur un vieux tapis de sol de camping, je dois reconnaitre la différence et le confort ++ de ce tapis qui a en plus l’avantage d’être super beau (et très instagrammable 😉 )

 

Et toi, tu yogites? Un peu , beaucoup, passionnément? Quels sont tes bons tuyaux pour une pratique à domicile?

 

#KeepCalmStretchAndBreathe