Ce week-end à Besançon, c’est Trail des Forts!
L’occasion de me replonger dans les souvenirs de cette grande aventure du 14 mai 2017. Avec, par ordre d’apparition…
♣ L’excitation qui monte les jours d’avant
Je travaille à 3 mintes chrono du lieu de départ, chaque matin je voyais la ville se mettre aux couleurs du trail des forts, et j’étais ravie « d’en être ».
♣ La récupération du dossard (et du chouette tee-shirt) en famille
Minisupporter était définitivement la star du jour avec son beau tee-shirt! Et franchement, je suis tombé en amour (du tee-shirt, le fiston c’était déjà fait!) au premier regard.
♣ La pluiiiiiiiiie
Dire que quelques minutes avant le départ j’avais envisagé de ne pas prendre ma veste de pluie… Je l’ai remise au bout de 15 min, ôtée un peu, remise encore, ôtée un peu, re-re-mise, et ôtée pour finir en beauté! Avec le recul, comme cette course était une préparation au SparnaTrail de novembre, autant dire que j’étais pile dans le thème!
♣ La boue et les embouteillages
Quand tu passes en fin de peloton et que toutes les autres courses sont déjà passé par là, autant te dire que niveau gadouillou tu es au top du top. Une belle glissade à 300m du départ (tu sais, la glissade que tu fais après t’être dit « mais ils sont bêtes les gens pourquoi ils cherchent à doubler par le côté…et que tu te décales…et ziiiiiip-bam-boum). Et un beau bronzage agricole. Malgré cette boue je n’avais pas voulu partir avec les speedcross, et franchement les cascadia ont largement fait le job.
Ici mon RacePack pour « redevenir présentable après un trail boueux »
Les embouteillages étaient malgré tout le gros point noir. Même si ça permettait de bavarder avec les voisins, on a quand même mis 30min à faire 300m. Apparemment des mesures ont été prises cette année pour réduire cet engorgement.
♣ La Citadelle sous le soleil
Quand tu fais le trail des forts, tu sais qu’une fois arrivé à la citadelle, tu touches au but. Et si tu me suis sur insta, tu connais aussi ma passion pour #macitadellequejaimedamour! La citadelle n’est pas fermée au public pour autant et c’est assez marrant de déambuler boueux, baveux (!), crasseux, au milieu des poussettes et des familles! En plus le soleil avait décidé de faire son apparition pour la dernière demi-heure de course (l’avantage d’avoir pris son temps).
J’avais juste envie de courir, de voler, de chanter. J’ai pris mon temps sur ce chemin de ronde, apercevant l’arrivée en bas, avec ce sentiment toujours particulier de rester sur sa faim, de n’avoir pas envie que cela s’arrête, de vouloir rester dans ce flow, ce kif, de ne pas « redescendre » dans la vraie vie.
♣ La fierté
Ben ouais quand même. J’étais tellement fière, c’est assez indescriptible. Je venais de boucler mon premier 28km, de faire ma première « grosse » course dans la région, de kiffer de A à Z malgré des conditions météo bofbof, … D’ailleurs, un an après, j’ai toujours ma médaille cachée au fond de mon sac à main pour me le rappeler en cas de coup de mou!
Edit: ici mon racepack pour affronter ces conditions météo changeantes…
Et toi, tu l’as déjà fait? Tu y seras cette année?
J’avais hésité à m’inscrire car ce sont des chemins que je connais bien pour le faire régulièrement à l’entrainement mais sans regret car l’ambiance est forcément différente. Je le referai peut-être un de ces jours, pour me frotter au 48 😉
#ProudAndStrong