Vous reprendrez bien un petit peu de Cécile Coulon?

…parce qu’elle est goûtue, piquante, douce et savoureuse à la fois.

On arrête là les métaphores alimentaires, mais vous comprendrez rapidement que les émotions sont du même type. Fortes…qui restent en bouche avec un goût amer…ou au contraire hyper réconfortant… Mais toujours un goût de « reviens-y »!

Si tu ne comprends absolument rien des phrases ci-dessus, je vais t’éclairer un petit peu sur toute cette histoire.

♣ Le coeur du Pélican

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Ma « rencontre » a eu lieu il y a près de 3 ans. C’est rare que 3 ans après je conseille encore un bouquin, que j’y pense encore aussi souvent… Celui-là m’avait d’ailleurs été conseillé, sur un groupe internet  de mamans sportives (#alinettelageekette). Clairement, ni la couverture, ni le titre ne m’attiraient… « Le coeur du Pélican »…mouais, les histoires de coeur c’est pas trop ma came… et les animaux non plus…Ça s’annonçait moyen c’t’affaire. La 4ème de couv était plus prometteuse:

« Anthime, surnommé le Pélican, connaît la célébrité dans le village où il vient d’emménager grâce à ses exploits sportifs dans des épreuves de course à pied. Mais une blessure compromet son avenir. Il s’enferme alors dans une vie médiocre. Vingt ans plus tard, d’anciens camarades lui lancent le défi de traverser le pays en courant. Une occasion pour lui de renouer avec le succès et la gloire. « 

(avant d’aller plus loin sache que je ne résumerai pas plus l’histoire. D’un parce que je suis nulle dans ce domaine, de deux parce que je ne voudrais rien divulgacher, de trois parce que ça date un peu, et surtout surtout parce que ce sont les émotions qui en parlent le mieux!)

On entre donc dans la vie d’Anthime…ses tourments, ses passions, ses rages, ses désirs…Je crois que trois ans après je peux encore ressentir son souffle de coureur, sa sueur, sa chair… avec un goût amer au fond de la bouche, une prise aux tripes permanente, l’envie de lui crier « noooon pas ça », l’envie de l’encourager, de lui expliquer, d’expliquer aux autres…On ne comprends pas, on ne peux pas comprendre, on assiste comme un spectateur invisible et voyeur…et on en redemande, on croit comprendre, on voudrait aider, on voudrait savoir, on voudrait dire…

♣ Petit éloge du running

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2 ans plus tard, j’ai attaqué ma prépa-marathon. Comme de coutume, je vire assez vite monomaniaque, mes lectures sont donc aussi devenues axées course à pied. En farfouillant les rayons sports des librairies, je suis tombée sur un nom familier…

A l’inverse du premier, le titre, le format, la couverture était fait.e.s pour moi. J’étais carrément dans le public cible. Va savoir pourquoi, mais je ne l’ai lu qu’après le dit marathon. Dans ma période d’introspection « marathon Blues or not ». Et je crois que le hasard a bien fait les choses.

Ici encore, pas de résumé. Mais toute la lecture de ce petit livre a été ponctuée de « ah mais oui c’est tellement ça » « mais voilà, c’est exactement ce sentiment là » « ohoh bien vu, on est vraiment comme ça ». Et pourtant ce n’était pas gagné d’avance. Il y a autant de pratiques du running que de coureurs, de sensations et de sentiments que d’hommes et de femmes qui décident de mettre une paire de baskets et de mettre un pied devant l’autre de plus en plus vite.

Celui-ci s’adresse peut être plus aux pratiquant.e.s…mais peut aussi être un bon « guide d’utilisation » si tu as un.e ami.e, un.e conjoint.e, un.e collègue qui a cette passion farfelue d’enfiler ses baskets le dimanche matin (ou pire, le samedi soir?! non mais WTF et l’apéro alors?!)

♣ Et tout le reste…

 Je n’ai pas encore découvert les autres livres, mais ça ne saurait tarder.

En revanche, suite à mon post sur instagram, on m’a conseillé de la suivre sur facebook… Les bons conseils étant faits pour être partagés, FONCEZ! Attention, c’est largement addictif et ce n’est pas le truc à scroller en douce au bureau car vous risquez de ne pas pouvoir réprimer un petit rire nerveux. Franchement, la finale de la Coupe du Monde (#footixforever) commentée par Cécile Coulon ça vaut son pesant de cacahuètes (et même si tu n’aimes pas le foot).

Bon, et pour ne pas virer groupie, deux petits trucs qui m’énervent: elle vient d’Auvergne et je suis méga jalouse car cette région a l’air magnifique; elle est (beaucoup) plus jeune que moi et ça c’est juste pas possible #talentprécoce #coupdevieux #crisedelatrentaine

Pour conclure et boucler la boucle de la métaphore alimentaire, Cécile Coulon c’est un peu comme les bonbons « têtes brulées »: c’est piquant et amer, mais le fond est doux, ça nous réveille, ça nous secoue, on aime ça et on y retourne.

Et en bonus, un podcast France Culture pour mettre une voix sur tout ça!

PS: ne comptez pas sur moi pour mettre un lien A**Z** dans cet article, FONCEZ chez votre libraire!! 

#RunandRead

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