Le Run-Poussette pour les nul.le.s

En préparant un article sur « ces brouillons qui attendent d’être publiés », je me suis dit qu’il était enfin temps de publier celui-ci! Tout était prêt, il n’attendait qu’un titre, et ma foi celui-ci fera l’affaire.

Comme tu le sais, je suis une adepte du run-poussette. Ça m’est un peu tombé dessus par hasard. Alors en pleine promenade bucolique avec #minisupporter , j’ai été suprise par une énorme averse. Ni une, ni deux (et baskets aux pieds), je suis rentrée en galopant à la maison. LA REVELATION! L’enfant hilare, la maman qui se dégourdit les jambes, le combo parfait. C’est donc avec grand plaisir que j’ai pu renouveler l’expérience avec  #miniminisupporter 4 ans plus tard.

Alors si toi aussi ça te tente, ou si tu te demandes ce qui passe par la tête de ces étranges adultes qui courent en poussant un chariot à roulettes, voici un petit éclairage en questions-réponses.

[comme sur tout sujet qui traite de près ou de loin à la parentalité, le petit préambule bienveillance-modestie qui va bien: ici je ne parle que de mon expérience personnelle, je ne dis pas qu’il faut faire ceci ou ne surtout pas faire cela. Je ne juge pas non plus ceux qui font comme ceci ou plutôt comme cela #notrollthanks]

♣ Il faut quoi comme poussette?

Lors de l’achat dudit carosse, je n’avais aucunement l’idée de courir avec. Je ne savais même pas que cela existait ou était possible. Je voulais quand même une poussette résistante, maniable et confortable pour aller sur les chemins caillouteux de ma campagne. C’est la JANE TRIDER qui a eu mes faveurs.

Tout mon équipement détaillé dans le RacePack par ici!

Globalement pour s’attaquer au run poussette, je plébiscite les 3 roues et un système d’amortisseurs. Egalement un « guidon » unique (et pas deux poignées) ça permet de garder la poussette droite même quand on doit lâcher une main. Le mien se règle en hauteur, c’est pratique pour s’adapter à la pente (ou à la taille du parent!)

On lit souvent qu’il faut bloquer la rotation de la roue avant pour courir, pour ne pas qu’elle se coince en mauvaise position et entraîne la chute. A l’inverse je trouve ça bien plus maniable en laissant la roue libre. J’ai aussi lu qu’un frein à la main était plus pratique (les bébéconfort par exemple). La mienne n’a pas de frein (seulement un blocage fixe) mais je n’en ai pas ressenti l’utilité.

Tu peux aussi courir avec un chariot spécial course, certains sont polyvalents course/vélo. C’est notamment pratique avec deux enfants rapprochés, pour transporter toute la tribu.

♣ A partir de quand est-ce-que je peux commencer?

C’est propre à chacun, tant pour son propre corps que pour celui du mini. Bien évidemment, côté maman, on ne commence le run-poussette que lorsqu’on est autorisé à courir. Dans cet article je te parlais de la reprise, et du plan de la clinique du coureur dans lequel il y a même une petite précision run-poussette.

Quand au mini, on trouve tout type de recommandations. De mon côté je crois qu’approximativement on a commencé cette aventure autour des 5-6 mois. En gros, lorsque je suis passé du cosy au « hamac » sur la poussette, quand les loustics étaient autour de 8 kilos je crois et commençaient à se tenir.

Quant à l’âge de fin, ça dépend encore une fois de chaque enfant. Le grand n’a plus vraiment voulu faire de poussette dès qu’il a commencé à marcher… il fallait alors ruser, on allait en run-pousette jusqu’à un terrain de foot, là il pouvait courir et jouer sur le terrain pendant que je faisais des éducatifs et frac’ et on repartait en run-poussette. Et l’autre paramètre, c’est que plus le temps passe, plus le mini pèse son poids!

♣ Il ne s’ennuie pas?

Alors là, pas du tout! C’est l’éclate totale. En général je fais des sorties d’une trentaine de minutes. Plus il grandit plus il y a d’interactions. Mais dès les premières fois c’était grand sourire et éclat de rire. Et puis il a commencé à « chanter ». Et en grandissant, vous aurez même droit aux encouragements « a’ez maman cou’ maman cou’ « .

Il peut même facilement s’endormir, preuve qu’il ne doit pas se sentir trop mal. Et sinon je lui met souvent un petit jouet / petit livre à disposition. Sur ce coup là, l’essentiel est de pouvoir le fixer à la poussette, sinon c’est pause ramassage assurée!

Donc le/la mini ne s’ennuie pas, mais toi non plus, un vrai spectacle.

♣ Tu le fais à toutes les saisons?

Là clairement non. Je ne suis pas vraiment une aventurière du run-poussette, alors même qu’à l’inverse, le run pluvieux, venteux, boueux, à titre perso c’est un pur régal.

Il est important de bien avoir en tête que si toi tu cours et sues sang et eau, lui ne bouge pas. Que le vent peut s’engouffrer dans la poussette (dans le même sens que toi ou en sens inverse, au début je le laissais face à moi et puis en grandissant il passait face à la route). Qu’il fait souvent encore plus chaud quand on est engoncé dans la poussette avec le soleil qui tape sur la capote.

emelie.jpg

La plus grande classe du run-poussette c’est Emelie l’indétrônable 

Disons qu’il faut surtout bien penser à s’adapter aux conditions météo. Lunettes de soleil et ombrelle ou lange l’été. Couverture ou chancelière à l’automne. Et quand il pleut il y a toujours la protection pluie, mais je n’ai jamais tenté.

♣ Est-ce-que ça modifie ta façon de courir?

Oui indubitablement. D’abord tu ne cours qu’avec les jambes…elles bossent donc un peu plus. Je dirai aussi que tu es un peu penchée sur l’avant. Pour revenir à ce que je disais au début, les bras bossent quand même, quand ça monte ou quand ça descend 😉 J’ai eu de belles courbatures aux triceps lors des premières séances, et ma tendinite au poignet (tu sais celles des mamans qui berçent, biberonnent,  et scrollent trop leur téléphone…) n’a pas vraiment été arrangée par ces séances. Cela dit tu as l’impression d’être une fusée les jours où tu cours sans la poussette! Quelle légèreté! Et je peux te dire que là, tu « mets les bras ».

Ça impacte aussi le type de séance. Tu sais que tu peux être interrompue à tout moment, par une crise de larmes (je n’ai jamais eu), une averse, une couche débordante, … J’évite aussi les terrains trop accidentés même si ce sont mes préférés et que j’ai une poussette 4×4.  En gros, mes sorties run-poussettes sont surtout des sorties plaisir, sans objectif ou plan particulier. Juste histoire de se dégourdir les jambes et de passer du bon temps en famille. J’ai quand même déjà expérimenté du fractionné ou de la sortie longue, et ça s’est bien passé, mais avec l’aléa je préfère ne pas trop prévoir. Et c’est encore plus vrai maintenant que les sorties run-poussette se font souvent en trio! Mais ça mériterait encore un article à part entière #tobecontinued.

 

Pour retrouver d’autres articles « sport et famille », c’est par ici!

Faire du sport avec

Mes astuces de running-mum

Et des chouettes choses chez La Smoukinette Panda 

 

Et toi, adepte du run-poussette ou plutôt sceptique? 

D’autres questions? D’autres conseils?

 

 

 

3 commentaires sur “Le Run-Poussette pour les nul.le.s

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