
Avec Lyon les choses n’avaient pas forcément bien commencés. Mes deux premières visites de la ville ne m’avaient pas spécialement emballées. J’avais passé de bons moments, avec les amis présents, mais je n’avais pas trouvé de charme particulier à cette ville, trop grande, trop urbaine, trop de bâtiments, des rivières trop larges, peu chaleureuse, … étudiante d’une vingtaine d’année que j’étais.
Pourtant, au hasard d’une promo sur un hôtel, j’ai retenté ma chance. En famille, à 3 presque 4 (à 7 mois de grossesse du petit frère). Pour notre escapade habituelle de la nouvelle année. Et là j’ai adoré. Tout était tellement facile et adapté, un réseau de transport au top, des activités accessibles pour petits et grands, des ambiances si différentes, … Rien de bien original pour nos visites, mais toujours des francs succès: le squelette de dinosaure au musées des confluences (le but initial de notre virée lyonnaise 😉 , Fourvière en funiculaire, flâner dans le vieux Lyon, lever les yeux sur la place Bellecour, sillonner le parc de la tête d’or, manger de ci de là et toujours se régaler, et même le centre commercial de Part Dieu à trouver grâce à mes yeux c’est dire.
J’y suis retourné en solo une journée début juillet, avec ce petit plaisir de courir sur les quais, écumer les magasins de mangas, et découvrir le musée des beaux arts avec son petit paradis de cour intérieur.
Ma décision était prise, pour confirmer cette histoire d’amour, il me fallait venir y accrocher un dossard. Pourtant le run in Lyon ne me tente pas, et la SaintéLyon encore moins (et puis profite-t-on vraiment de Lyon sur cette course, je n’en suis pas sûre). Il y a quelques mois j’ai été spammé par le Lyon Urban Trail sur instagram et banco!! Mieux encore, j’ai pris l’option LUT by night, qui comme son nom l’indique se court de nuit. Pour la ville de la fête des Lumières, avec de ses beaux monuments et points de vue, c’était l’option idéale. Pour ne rien gâcher à l’affaire, une course le samedi soir m’arrangeais côté logistique puisque je pouvais ne m’absenter que du samedi midi au dimanche midi. Pleine de sagesse (et surtout flippée de ouf en récupération de blessure), j’ai pris l’option du 12 km. Pour que l’expérience soit encore plus sympa j’ai proposé un « qui m’aime me suive », et retrouvé sur place des copines de Trek.
Retrouver cette ambiance de « grande course », aller chercher son dossard, se préparer à l’hôtel, s’agglutiner sur la ligne de départ et lever les bras aux sons du speaker. Et profiter de cette ville, si belle la nuit! Cette sensation que la ville est à nous, en prendre plein les yeux. Monter (dès la ligne de départ aouch!), redescendre (encore plus que ce qu’on avait monté), puis remonter, puis redescendre, puis re-remonter, enfin bref tu as compris l’idée, 450m de dénivelé positif il fallait aller les chercher. Pas de bobo sur la course (mon plus gros stress du week-end), merci à moi-même pour la régularité de l’entrainement et la « raisonnabilité » des dernières semaines (le choix du 5km pour ne prendre aucun risque et assurer le week-end lyonnais a payé). Une arrivée dans le vieux Lyon, une très bonne bière finisher, et une ballade pour se refaire les jambes le lendemain matin et il était temps de reprendre le blablabus pour rentrer. Première expérience de trajet en car et c’est carrément une bonne alternative.

On n’avait même pas encore passer la ligne qu’on se donnait rendez-vous l’année prochaine sur le 18 km pour profiter encore plus 🙂
Hey! C’est vraiment génial que tu ai laisser une seconde chance à cette ville, et que tu ai pu la voir sous un autre angle. Et avoir un dossard là-bas, félicitations! 😀
Je ne suis jamais allée à Lyon, mais j’ai très envie d’y aller et de visiter.
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