Début mars j’ai accroché un dossard! Pas n’importe lequel, pas n’importe où. C’était sur la même course que là où, 4 ans auparavant, j’avais accroché mon premier dossard trail. Et c’est en plus tout près de chez moi, là où j’ai grandi.
Sans vouloir comparer l’incomparable, ce petit événement se prête assez bien à un CR « en miroir ».
(article écrit avant le confinement, qui ressort des brouillons au moment où je me demande si je passerai le cap de cliquer pour un nouveau dossard un jour…)
♣ La préparation²
En 2016, la date était notée dans l’agenda 6 mois à l’avance, et j’avais finalisé l’inscription le jour de l’ouverture. En 2020, je me suis inscrite le lundi d’avant, prenant le risque d’un sold-out…
En 2016, c’était ZE objectif of the year. J’avais investi dans des baskets ad’hoc (mes premières trails ❤ ), fait des sorties spécifiques, usé et abusé du #prépatrail, participé à une reco, … En 2020, j’ai commencé à me bouger le popotin 3 semaines avant en me disant que ça ne me ferait pas de mal de reprendre un peu de dénivelé. Gloups
En 2020, j’avais deux enfants à faire garder…Et pourtant je ne m’en suis inquiété que le vendredi soir d’avant course…En 2016, le papa était réquisitionné, et devait me retrouver à la fin de la course avec le fiston.
Il y a 4 ans, j’avais forcé le week-end d’avant, footing souple en milieu de semaine, puis pause les jours d’avant-course. J’avais passé le samedi aprem les pattes en l’air et hydratation, massage et tout le toutim. (tout ça pour un 10km niark niark niark ça me fait drôlement rire aujourd’hui!). J’avais dîné une grosse platrée de pâtes (chose que je n’ai plus fait depuis, mon plat secret de veille de course par ici). Cette année, j’ai surtout pensé à vérifier que j’avais des chaussettes et une brassières de propres le samedi après-midi, et j’ai boulotté une pizza-bière devant la télé…
♣ Le matin même
En 2016 je m’étais réveillée toutes les heures, emplie de l’excitation de la course et du stress de louper le départ. J’avais pris un bon petit dej’, j’étais arrivée avec une copine hyper en avance, on avait regardé le parcours, et j’avais été toute impressionnée de tous ces gens hyper affutés, avec des baskets trop belles, ou pire des « dossards rouges » qui partaient pour la plus longue distance. Je ne connaissais presque personne.
En 2020, je suis quand même arrivée hyper en avance (la stressée de « où est ce que je vais pouvoir me garer »), ce qui m’a permis une petite sieste dans la voiture après le retrait du dossard. J’ai retrouvé la même copine ❤ . Et j’ai dis bonjour à plein de gens que je connaissais.
♣ La course
Là pour le coup c’est assez similaire. Pourtant le parcours était différent. Mais dans les deux cas, j’ai kiffé grave. Il y a avait beaucoup de boue, un peu de gens, des chouettes sentiers, et de la gadoue. Mais cette année j’ai encore plus pris le temps de le savourer. Je suis partie encore plus lentement, je n’ai quasi pas regardé a montre, je me suis arrêtée au ravito pour discuter (oui oui sur un 10 km). Il y a 4 ans j’avais été hyper choqué d’un mec qui s’était arrêté prendre une photo en plein parcours. Cette année je n’avais pas pris mon téléphone mais j’aurai complètement pu être celle qui s’arrêtait prendre des photos.
♣ L’arrivée
Il y a 4 ans #marichéri et #minisupporter étaient venus me retrouver. Il pleuvait et n’avaient aucune idée de quand j’arriverai, je les ai donc retrouvé à l’abri au ravitaillement (#minisupporter étant très gourmand…). Cette année #minisupporter était avec tonton, il faisait beau, et nous avons couru les dernières mètres ensemble.
♣ L’après-course
Il y a 4 ans j’étais sur-excitée, mais en PLS. Massage à l’arnica, hydratation et tout le toutim. Et courbatures de l’espace le lendemain! Cette année, j’ai retrouvé mes 2 loulous, qui n’avaient évidemment pas envie de faire la sieste. On a fait une promenade en famille l’aprem, j’ai repris une bière le dimanche soir plutôt que de la St Yorre, et je n’ai eu mal nulle part.
Mais en 2016 comme en 2020, on a fini la journée sur whatsapp avec la copine à programmer nos prochaines courses 😉
Rendez-vous dans 4 ans?!